Mercredi 12 décembre se tenait à la prestigieuse adresse parisienne du Pavillon Gabriel (les Champs-Élysées d’un côté, l’ambassade des État- Unis de l’autre), la finale mondiale de la MONIN CUP 2018.
MONIN Cup 2018 : une prestigieuse compétition de barmen
Impossible de parler de la MONIN CUP, sans parler de MONIN. Retour en 1912, quand un jeune entrepreneur de 19 ans du nom de Georges Monin (c’est un signe ?), a commencé à vendre des spiritueux et des vins, puis des liqueurs et des sirops dans la région de Bourges. Aujourd’hui, l’entreprise est essentiellement connue pour ses sirops et ses préparations à base de fruits, mais il est bon de noter que l’entreprise fabrique toujours des liqueurs.
MONIN, c’est surtout une success-story à la Française ! Si aujourd’hui vous voyez des sirops de cette marque un peu partout dans les bars ou restaurants, dîtes-vous que ce succès n’est pas seulement Français. Aujourd’hui MONIN est présent dans plus de 150 pays à travers le monde ! Mais c’est également 5 sites de production à travers le monde, plus de 150 parfums, et presque 600 employés. Pour vous donner un ordre d’idée, MONIN estime qu’environ 8 millions de boissons sont servies chaque jour à base de produits MONIN ! Tout simplement gigantesque. Et pourtant l’entreprise est toujours dans l’escarcelle de la famille. C’est aujourd’hui Olivier Monin, petit fils de Georges qui tient les rênes de la société, et qui est grande partie responsable du succès actuel ! Et il n’hésite pas à mouiller la chemise en étant membre du jury de la MONIN CUP et ainsi pouvoir sentir les nouvelles tendances qui émergent du monde du cocktail.
Il faut dire que l’homme est un visionnaire. Alors que le sirop était consommé avec de l’eau, il a eu l’idée de voir le sirop comme un produit capable de sublimer différents types de boisson vin, cocktail, café, lait, et de ne pas le considérer comme un simple produit, mais comme une solution. Malin, surtout quand on voit le résultat aujourd’hui.
MONIN CUP : une compétition exigeante
Même si l’entreprise est fière de ses racines (une nouvelle usine a été inaugurée à Bourges il y a quelques années), MONIN est également une entreprise ouverte sur le monde. C’était justement le thème de la compétition cette année : Mix your origins. Et des origines, il y en a eu à foison puisque les finales nationales se sont tenues dans pas moins de 57 pays.
46 participants se sont réunis en France pour cette finale mondiale sur 2 jours. La première journée à Bourges (siège historique de Monin), et la deuxième partie à Paris le jour suivant. Donc pas le temps de se reposer pour les candidats ! Fatigue, stress et tout cela devant un jury de classe mondiale : Olivier Monin, Nathalie Monin, David Rios Aguilar, Erik Van Beek, Kevin Vollebregt, Alex Kratena, Mario Hofferer, Ianut Ivanov, Luca Valentin, Christophe Davoine, Mohammad Nazzal.
Pour la deuxième partie de la finale, seuls les 10 premiers ont été retenus. Malheureusement pour nous, le parcours de la France, représentée par Nathalie Durrieu, s’arrête à cette étape.
Deux dernières épreuves pour les départager. L’épreuve du cocktail à l’aveugle. Comme son nom l’indique, les participants doivent deviner les ingrédients qui composent un cocktail uniquement via leurs yeux, leur bouche et leur nez, une recette crée par David Rios.
Enfin l’épreuve de la mystery box. La pression est à son apogée. Des ingrédients mystères et l’obligation d’utiliser MONIN Original Lime Citron vert. 15 minutes pour concevoir un cocktail créatif. Puis 15 minutes pour créer un garnish. Et enfin, 15 minutes sur scène pour reproduire leur création sous l’oeil vigilant des jurys qui notent la moindre faute technique.
Une bien belle finale qui en a mis plein les yeux. Une magnifique ambiance entre participants, du fun, de l’apprentissage, de l’échange, de la compétitivité. On comprend mieux, après cela, le succès de MONIN dans le monde !
Au final, le trio gagnant de la MONIN Cup 2018 :
1er – UK – Dimi Savvaidis – The king of Islington
2eme – Chine – Wang Zee – Mokihi
3eme – Afrique du Sud – Nicholas Crouse –