Whisky Live Paris a frappé encore une fois, mais toujours très fort. Chaque année, on se dit que ce n’est pas possible de faire mieux, et chaque année on se prend une claque ! On revient sur les points forts de cette édition 2018 ! Pour les plus pressés, les photos sont à la fin de l’article !
Whisky Live : toujours plus grand
Dès le samedi, le whisky live était blindé. On ne va pas vous faire un recap de tous les stands (car pour cela, il faudrait pouvoir y aller plus d’une semaine, et encore ça ne serait pas suffisant…). Il serait temps de penser à prolonger de quelques jours le salon non ?
En bref, Georges a aimé :
• le stand The Dalmore où l’on a pu apprécier de se faire servir par le grand Richard Paterson (alias The nose) en personne, derrière le comptoir.
• le stand Glenfiddich qui a mis le paquet pour réapprendre le whisky : glace au whisky, et mise à l’honneur de Winter Storm avec sa bouteille blanche immaculée, et de Fire & cane, sa nouveauté. Le stand avait même prévu un espace de confection de ice roll pour accompagner ses whiskies !
• Le stand Benromach, où il était possible de déguster l’un des seuls whiskies Bio qui existe sur le marché, et ça vaut le coup d’être noté (les autres, vous attendez quoi ?)
• le stand Fine Whisky Emporium : Aberfeldy, Aultmore et Craigellachie .
• la boulangerie Jack Daniel’s & Woodford qui permet de comparer le taux de seigle de ses whiskies (Jack Daniel’s et Woodford Reserve), en utilisant du pain de Gontran Cherrier avec des niveaux de seigle équivalents.
• le stand Lot 40 : en plus Georges a pu interview Dr. Don Livermore, master blender (on sort l’interview bientôt, c’est promis).
• le stand Four Roses avec Amanda Boucher et Jean-Seb Melot
• le stand Method and Madness (enfin plutôt le tonneau, car cette année c’était espace réduit comparé à l’année précédente), où l’on a pu tester le dernier de la collection vieillie en fût de Hungarian Oak.
• le stand Glen Grant qui nous a mis un petit air de pique-nique printanier qui faisait du bien au moral.
• le stand Mackmyra (whisky suédois), qui comme chaque année, nous en a mis plein les sens avec ses nouveautés dont Prestige (finition dans des fûts de Champagne)
• Kavalan, toujours victime de son succès et qui a eu la bonne idée de mettre des hôtesses devant le bar pour éviter les queues interminables.
• Compass Box qui nous a régalé avec notamment son nouveau « The Spaniard« , mais aussi avec son superbe cahier des nouveautés.
• Suntory où l’on a pu découvrir Toki et la magnifique bouteille de Suntory, digne d’une oeuvre d’art.
Cocktail Street :
L’offre de cocktail Street était énorme elle aussi. De quoi contenter tous les amateurs de cocktails, et pour tous les goûts ou presque. Entre le rhum, la tequila, le whisky (bien sûr). Mais aussi la nourriture. Cocktail Street est le maillon qui permet de venir passer toute sa journée sur place. Le seul problème, c’est que juste pour cela, il faudrait déjà plusieurs jours pleins pour juste tester Cocktail Street !
Georges a aimé :
• le bar façon escape game par Aberfeldy et compagnie. Dans une pièce à la déco soignée, il fallait découvrir les indices permettant de libérer les ingrédients qui servaient de base pour le cocktail. Inspirant !
• le bar Campari inspiré du Backdoor 43 à Milan, où l’on ne voit que les mains du barman préparant votre Negroni.
• le bar Fever Tree : comme quoi on peut être un mixer et avoir beaucoup de choses à dire sur la scène mixo.
• le bar Monkey Shoulder, avec Tim qui a su, comme d’habitude, proposer un univers totalement fou.
• le pop up de The Gibson. L’occasion de tester des cocktails d’un des meilleurs bars au monde, délocalisé à Paris pour les 3 jours.
• le bar Grand Marnier. Ça fait plaisir de voir cette maison revenir dans l’univers mixo cette année.
• le bar Maker’s Mark, dont son cocktail avec un sirop à base de sucre de cire d’abeille, nous a rendus juste dingues.
• le bar Plymouth. Un gin canon, qui enfin, est ressorti des cartons par son propriétaire.
Et on en oublie plein d’autres. Désolé.
L’espace VIP : la caverne d’Ali baba
Entre nous, difficile sur les stands de trouver les bonnes bouteilles sympas. Il y en a, mais bien cachée, et il faut arriver au bon moment (c’est à dire sans qu’il y ait du monde au stand) pour que les marques vous les sortent… C’est tout l’intérêt de la partie VIP du salon. Du lourd, du très lourd même, et en quantité. Le seul problème est qu’une fois rentré, on pourrait y rester des heures. Entre le lancement d’une gamme supervisée par les conseillers spiritueux du 20 rue d’Anjou, qui porte comme nom l’adresse du magasin, les éditions Artist #8, les Caroni, Velier, les mezcals de Valente Garcia, ou encore les magnifiques bouteilles japonisantes de Spirits Shop selection etc. Il y avait de quoi devenir fou. Il y avait même l’édition Bruichladdich 15 ans 1965 en céramique embouteillé en 1981 en l’honneur du mariage du Prince Charles et de la Princesse Diana.
Rhum galerie : ça avait l’air cool…
Oui pas évident de faire le tour de tout le salon en seulement 2 jours (Georges étant retenu lundi…). Il en a profité pour passer une tête sur la rhum galerie. Pas évident de s’y retrouver … Certains en profitaient pour présenter leur mezcal, leur vodka, etc. Alors qu’il y en avait aussi à l’étage du whisky. Mais pour une première année, ça valait le coup, avec une belle offre, et on aurait aimé avoir plus de temps pour la passer plus en revue.
La dégustation de The Dalmore pour finir en beauté
Petit bonus, mais qui fait plaisir, la dégustation sur la Seine des bonnes bouteilles de The Dalmore : Alexander III, The Dalmore 40 ans, Constellation et d’autres très bonnes bouteilles qui nous a permis de comprendre le savoir-faire de The Dalmore dans l’art de créer des chefs-d’oeuvre du whisky !