Starward. Placez la bouteille en évidence, mais d’un certain angle et vous aurez droit au regard ahuri de vos amis qui s’extasieront « ça existe un whisky Star Wars ? ». Illustration galactique. Typographie futuriste. Mais non. Cette bouteille est une Starward. Un single malt Whisky provenant d’Australie, mais qui va vous mettre des étoiles dans les yeux.
Starward Ambassadeur de la culture de Melbourne
Il existe différentes méthodes pour accélérer le vieillissement d’un whisky. Certains ont utilisé les toits. D’autres, comme Kavalan à Taiwan, ont valorisé le climat naturel. C’est ainsi que Starward s’appuie sur les écarts faramineux de températures au cours d’une même journée. 12 °C quand même, et peu importe les saisons. Starward parle « d’année melbournie » pour expliquer cette spécificité.
Nous connaissions Hellyers Road, whisky produit sur l’île australienne de Tasmanie, et qui était loin d’être un monstre. Il faut désormais compter sur le whisky de David Vitale, ancien de cette distillerie qui a souhaité créé un whisky accessible, vieilli à minima « 3 années melbouriennes », en fût de vin australien.
Place au local
Pour mener à bien ce « style Melbournien » que la distillerie veut nous proposer, Starward utilise de l’orge locale. Le brassage est issu des savoir-faire autour de la bière australienne (avec un malt foncé, entre la Pale Ale et la Amber Ale, et un mélange unique de levures). Et maximise le vieillissement de ses whiskies dans d’anciens fûts de vin rouge australien.
Starward Nova
Ce whisky tire son inspiration de la richesse et de la vivacité des vins rouges du Sud-est de l’Australie. La distillerie a en effet fait l’acquisition de fûts auprès de producteurs locaux pour faire vieillir le distillat. Cette expression est donc entièrement vieillie en ex-fût de vin rouge (Syrah, Pinot noir, Cabernet Sauvignon).
Au nez, des notes boisées. Puis une finale longue et épicée. Une bouteille accessible, qui permettra d’offrir un cadeau original à Noël aux amateurs de whisky du monde.
Prix : 58 euros.
Disponible chez les cavistes