Depuis notre dernière interview il s’est passé plusieurs mois, comment as-tu vécu cette période ?

Intense ! Très intense, on a beaucoup travaillé, c’était intense pour moi, intense pour Pierre, c’était intense pour le staff de Divine. C’était 3 – 4 mois où on s’est occupé de l’ouverture de Divine. Mais tout le monde a contribué de loin à cette Legacy.

Y a-t-il eu des événements marquants ?

Beaucoup de choses ont été très marquantes. Il y a eu la soirée avec les associations « Les A.f.f.a.m.é.e.s ». Des femmes qui pèsent vraiment dans le milieu de la restauration, qui ont raconté leur parcours, ce qu’elles font. C’était des femmes extrêmement connues et qui ont été là pour moi, pour me donner des conseils, pour m’aider, pour partager ce que j’étais en train de faire. Il y a eu aussi la masterclass que j’ai faite pour 80 élèves. C’était au sujet de la Legacy, au sujet de Bacardi, au sujet de ce métier et surtout de la place de la femme dans la restauration. C’était vraiment du partage avec 80 jeunes entre 16 et 20 ans qui ont posé plein de questions et qui se sont vraiment intéressés. C’était génial. Il y a eu le guest, mais aussi l’événement où Sarah et Adrian sont venus. C’était de midi à 2 heures du matin. C’était génial.

Tu t’attendais à ce que ce soit une expérience aussi intense ?

Non ! Absolument pas (rires) ! 

Pauline le Dily Bacardi Legacy

Pierre, tu as été le directeur de campagne de Pauline. Pour toi, comment ça a été d’accompagner Pauline pendant ces 3 mois ?

Pareil que Pauline, c’était à plein temps, en dehors des heures du boulot, pendent les jours off. Trois mois à temps plein. Il n’y a pas de break, mais c’est cool, c’est super intense, ça fait vivre pleins de moments et surtout de partage comme disait Pauline. Sur la masterclass, sur la formation des gens et je pense que c’est une des valeurs qui est dans notre métier, de transmettre notre passion et c’est super cool. La difficulté par contre c’est de sortir de sa zone de confort en allant chercher des aspects que l’on n’a pas tous les jours l’occasion de travailler :  créer un plan marketing par exemple. Cela nécessite beaucoup d’investissement et de s’y intéresser également. Ça montre une autre facette de ce qu’on peut faire aussi dans notre métier. J’ai aussi pu apporter mon expertise sur certains sujets, et du coup moi j’ai kiffé même si ce n’est pas de tout repos, faire un Paris Marseille en deux jours, c’est intense, c’est passionnant, c’est crevant, mais au final ça porte ses fruits et c’est top. C’est un sacrifice qui est tout à fait honorable et qui est nécessaire pour en arriver là et je recommande de vivre cette expérience, car elle change une personne. 

Pauline : Nous avions une trame de choses à faire, tu ne pouvais pas y échapper. Tu es obligé de ne pas procrastiner et de t’enlever le poil que tu as dans la main et de dire « tu as voulu t’inscrire, maintenant tu vas à fond quoi ».

Penses-tu que tu aurais animer une masterclass sans Bacardi Legacy ?

Non je ne l’aurais pas fait. Rencontrer des jeunes, leur parler de ce qui potentiellement se passait dans leur vie, dans leurs carrières, leur dire qu’ils avaient des droits, comment notre métier de barman est extraordinaire ! Je ne dis pas que je ne le referai pas. Il y a trois jours des élèves du lycée sont venus me voir à Divine pour me souhaiter bonne chance et ça, c’est génial !

Par rapport au message que tu as voulu faire passer pendant ta Bacardi Legacy, penses-tu qu’il est bien passé, et vois-tu comment il pourrait continuer de vivre ?

Oui, je pense que je continuerai à faire passer ce message quoiqu’il arrive après. J’ai eu des retours. Des gens que je ne connaissais pas qui m’envoyaient des messages. Il y a eu beaucoup de femmes qui m’ont écrit pour me dire que ça les touchait particulièrement. Quand je suis allée voir des instagrammeuses et des journalistes, d’avoir ce message qui me tient réellement à cœur et de voir que tout le monde se dit que c’est vrai, qu’il faut qu’on en parle. Il faut changer cette réalité des femmes dans la restauration. Entre « Les A.f.f.a.m.é.e.s », les journalistes, les cheffes, les auteures, les écrivaines. J’ai rencontré des femmes extraordinaires et tout ça grâce à mon message. 

Pauline le Dily Bacardi Legacy

Comment te sens-tu maintenant à moins d’une heure avant de passer ?

Déjà une heure !? Ah non non, c’est au moins dans 1 h 30 ! (rires). Je me sens un peu stressée, mais je suis rassurée aussi, par ce que j’ai fait tout ce que j’avais à faire, et j’ai un vrai message à transmettre. C’est quelque chose qui me tient réellement à cœur, alors si ça passe tant mieux. Si ça ne passe pas, tant pis. Mais je sais que ce que j’ai fait, je l’ai fait pour moi et c’est important. Et rien que pour ça, je n’ai pas perdu ! 

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Fondateur de ForGeorges - plus de 1 000 bars testés à travers le monde - prend autant de plaisir à tester un nouveau bar, que déguster un spiritueux ou un verre de vin en bonne compagnie ! Spécialiste de la loi Évin et dénicheur de bonnes idées et innovations pour les marques d'alcool ! Son cocktail préféré ? Tous à partir du moment où ils font passer un bon moment (mais ne crache jamais sur un old fashioned bien réalisé ! ). Auteur des livres : Le Whisky C'est pas Sorcier, Le Rhum c'est pas sorcier et Les Cocktails c'est pas Sorcier, aux éditions Marabout et traduits en plusieurs langues (Anglais, chinois, japonais, russe, italien, néerlandais...) Auteur des livres : Le Whisky C'est pas Sorcier, Le Rhum c'est pas sorcier et Les Cocktails c'est pas Sorcier, aux éditions Marabout et traduits en plusieurs langues (Anglais, chinois, japonais, russe, italien, néerlandais...)

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