Il a remporté récemment le #calvaclub en 2021. On a pu aussi le croiser chez FIEF où il a régalé les convives avec ses cocktails 100% made in France, toujours accompagné de sa légendaire bonne humeur. Ugo Moretto nous fait l’honneur de répondre à notre interview « Entre 2 verres » !
Pour toi Barman, c’est … ?
Barman pour moi c’est être : attentif, polyvalent, ULTRA curieux, ne pas se poser de limite de créativité, être passionné, chaleureux, professionnel, et enfin dire parfois NON aux shots et parfois OUI à l’eau gazeuse/citron.
Ton souvenir inoubliable derrière un bar ?
C’était à L’Heure du Singe dans mes premiers shifts autonome : je me suis zesté l’ongle. Cela pique abondamment. Je me suis vraiment dit « mais bordel c’est quoi ce métier… »
Solution : shot de Fernet Branca et un bandage.
Il y a aussi la fois où j’ai servi 2 légendes du rugby au Hoxton (George Gregan & John Smit) mais que je ne les ai pas reconnus et pas crus. Ils ont dû me montrer leurs pages Wikipédia pour que je commence à les croire. On a bien ri. Oops.
Si le bar n’existait pas, tu serais … ?
Instituteur ou berger. (Ou pilote de motocross)
Un bar dans lequel tu rêverais de travailler ?
Ce n’est pas un bar mais j’adorerais faire un accord mets/cocktails avec le restaurant « Alchemist » à Copenhague.
Un bar dans lequel tu rêverais d’aller boire un verre ?
BenFiddich Tokyo ou Sips Barcelona
Pour toi le futur du bar, c’est… ?
Le futur, c’est tout d’abord la génération de barmen et barmaids qui arrivent. Et tout comme dans la cuisine et la restauration en général, ce sera davantage surveiller la qualité, le circuit, le travail et l’histoire de ses matières premières. Continuer à chercher et trouver des alternatives à la surconsommation ou gaspillage.
Quel est ton rapport avec le Calvados ?
C’est assez récent je dois dire. Je ne le connaissais pas avant mes débuts dans le milieu du bar. Et j’ai appris à le connaître, le dompter, à l’aimer, à échanger avec lui. Depuis on peut dire qu’on vit une relation fusionnelle, et je trouve très intéressant de l’utiliser en cocktail/pairing food.
Quelle est l’inspiration derrière ton cocktail gagnant pour CalvaClub ?
C’était pendant la pandémie du COVID, et de voir toute l’industrie à l’arrêt quasi complet, ça m’a permis de me concentrer sur comment égayer le palais et faire voyager au niveau du goût, tout en utilisant des ingrédients uniquement faits en France. C’est un peu ce qui nous arrivait en somme. On était coincé avec des envies de voyages et de nouveautés.
Comment rendre le Calvados encore plus populaire ?
En innovant sur des recettes de cocktails accessibles, car rien de mieux comme indicateur et guide de consommation/tendance qu’une terrasse (parisienne oops) remplie de gens et de cocktails. Alors si c’est au Calvados, c’est parti pour voler la vedette au mojito.
Allez sur place directement dans cette belle région, visitez des distilleries, rencontrez les gens qui y travaillent.
Et évidemment, c’est à nous en tant que barman, de parfois inviter à la dégustation aux novices.
Pour ton voyage au BCB, tu vas … ?
Je vais avoir très peur en avion à l’aller, échanger avec les gens, proposer ma carte de cocktails prévue sur le stand Calvados accompagné de différents producteurs, crier « CALVADOS CALVADOS » pour évidemment attirer les personnes c’est bien connu, en boire peut-être une lichette qui sait, dormir très peu, et avoir très peur de l’avion au retour.
[…] départager les participants un jury composé d’Ugo Moretto, vainqueur de la précédente édition. À ses côtés un chef cuisinier Théo Laigre, une […]