La saké
Pour Georges, le saké a toujours eu le goût des nems. Grave déformation, à cause des alcools de riz que l’on nous sert à la fin des repas dans des restos chinois peu fréquentables…
Mais un jour où Georges regardait la télé, il est tombé sur une affiche qui l’a intriqué. Il s’agissait du documentaire « The birth of Saké« . Et là, le choc : des images magnifiques, un montage qui ne laisse la place qu’à ce qui se passe dans la brasserie, à leur doute, leur peur, leur geste. On a l’impression de faire parti de l’équipe et de vivre leur vie.
L’art noble du Saké
On suit pendant une longue période la vie de la brasserie Tedorigawa. Honnêtement, on avait peur d’avoir à faire à un film commercial en faveur de la brasserie. Mais pas du tout. On vit avec eux leur problèmes pour recruter des jeunes motivés par ce travail manuel. Leur incapacité de remplacer des gestes ancestraux par des machines et comment ils ont résisté aux différentes crises. Un documentaire dont beaucoup de marques actuelles devraient s’inspirer pour améliorer leur production !
Depuis, Georges a retesté de bons Sakés, et il faut dire que c’est fabuleux.
Dans tous les cas, un bien beau reportage qu’on va revoir. Dommage que celui-ci ne soit disponible que sur Netflix en France…
Le teaser :
from erik shirai on Vimeo.
Pour rappel, le saké est une boisson alcoolique japonaise. Elle est issue de la fermentation du riz. Ses principaux ingrédients sont le riz, l’eau, la moisissure aspergilus oryzae et les levures. Sa teneur en alcool varie généralement entre 12° et 17°. Le saké appartient à la catégorie des « vins » de riz.