Pernod-Ricard, fleuron industriel français des spiritueux serait passé écolo. L’annonce est discrète, mais pourrait bien faire un petit ras de marée dans le secteur.
Plus de paille ou de mélangeur en plastique non biodégradable !
Ceci peut paraitre une goutte d’eau à l’échelle mondiale, mais finalement ceci pourrait être bien plus important que ce que vous pensez. Prenez une paille. Elle mettra environ 200 ans pour quasi complètement se décomposer. Ajoutez à cela les nombreuses morts qu’elle va faire dans les océans (tortues qui se les coincent dans le nez par exemple). Plus la pollution qui va vous revenir directement dans votre alimentation. Les microparticules de plastique sont ingurgitées par les poissons, qui sont à leur tour attrapés par les pécheurs, qui les livres au poissonnier et qui se retrouvent … dans votre alimentation ! Donc oui sans le savoir, vous mangerez peut être actuellement des microparticules dans votre poisson du midi.
Ajoutez à cela la puissance du groupe Pernod Ricard ( Jameson, Ricard, Absolut…) avec des événements à l’échelle planétaire. Et vous vous rendez compte que, sans avoir le chiffre précis, les quantités sont considérables !
Donc, finis le petit « touille touille » en plastique pour mélanger son pastis, que l’on subtilisait quand on était jeune pour mélanger son sirop à l’eau une fois rentré chez papa maman. Ou en tout cas, fini comme on le connaissait, car des alternatives existent déjà !
Une pratique qui existe déjà
On dirait que le monde des spiritueux commence à s’emparer du problème écologique. A Paris, il existe un bar nommé « Bisou », où la logique écoresponsable se retrouve jusqu’à déshydrater les restes de fruits, bannir les menus (oui c’est du papier) et par la même occasion proposer une dégustation basée sur l’échange entre vos envies et un barman qui les met en application. Comme quoi la contrainte vous oblige à être créatif. Et dans ce cas, ça marche très bien !
Des émules ?
En dehors du coup de communication positif pour Pernod Ricard, Georges espère :
• que ça fera des émules chez les concurrents. Les alternatives au plastique existent déjà, il serait bien d’avoir le courage d’y aller.
• que Pernod Ricard ira encore plus loin dans sa démarche écologique, car le milieu des spiritueux est loin d’être un milieu Green (pesticides, besoin énorme en eau, rejet des distilleries, etc) …