Après une année 2024 bien remplie (et franchement, merci à vous pour ça), alors que vous digérez encore la dinde aux marrons et le champagne douteux dégainé par Tonton René, il est déjà l’heure de plonger dans 2025. Alors, qu’est-ce qu’on pourrait bien vous souhaiter cette année ? De la maille, du flouze, du cash… bref, du pognon ! Parce qu’on ne va pas se mentir : pas mal d’amateurs ont dû se priver pour assouvir leur passion, des bars ont serré les dents pour clôturer l'année en positif, et même les alcooliers ont dû revoir leurs ambitions à la baisse.
L’argent, c’est le nerf de la guerre, et même si on peut faire des miracles avec trois bouts de ficelle, un peu de blé en plus, ça ne ferait pas de mal pour donner vie aux beaux projets de notre industrie. Alors, en 2025, on vous souhaite des poches pleines et des verres bien garnis, parce qu’un monde sans spiritueux, c’est franchement pas très spirituel.
Mais surtout, on vous souhaite une bonne dose de passion, parce que c’est bien elle, le vrai moteur de notre industrie, celle qui la rend unique, différente, et franchement plus sexy que d’autres. On veut de la créativité, de l’audace, que ce soit dans les verres, les sorties produits, les concepts ou les expériences. Parce que oui, même si la période semble peu propice aux courageux (petite pensée émue pour Waterford au passage), c’est justement cette audace qui transformera la crise en simple marche à gravir, et non en mur infranchissable. Osez, innovez !
Pour vous remonter le moral, voici une petite liste de pépites nées en pleine crise : Airbnb, lancé en 2008 en pleine débâcle financière, Netflix, qui s’est réinventé en 2001 après l’éclatement de la bulle Internet, ou encore Spotify, apparu en 2008 alors que l’industrie musicale était en pleine noyade.
Comme quoi, les crises, c’est un peu comme la loi Évin : il y a ceux qui râlent, et ceux qui retroussent leurs manches pour s’adapter. Petit spoiler : ce n’est pas ChatGPT qui vous apportera la solution toute faite sur un plateau… mais bon, ça ne coûte rien de demander.
Les crises sont bénéfiques : ce sont souvent des périodes d’accélération de l’innovation qui forcent les individus et les entreprises à trouver des solutions face à des contraintes importantes. Et ça tombe bien car il y a un sacré paquet de contraintes en ce moment.
Et sans vouloir jouer les vieux schnocks, prêtez une oreille à ceux qui traînent dans le milieu depuis un bail. Ils ont peut-être des clés à vous filer, mais encore faut-il que vous soyez prêts à ouvrir la porte et, accessoirement, votre esprit. Perso, je parie que cette année sera prolifique pour ceux qui osent. On met un billet là-dessus ?
Photo de Pepi Stojanovski sur Unsplash