Il aurait pu tracer son chemin dans la musique, mais c’est dans le rhum qu’il baigne désormais. Podcasteur, administrateur d’une des plus grosses communautés en ligne dédiée au rhum, et ambassadeur pour la maison Depaz, c’est l’interview confinée avec Benoit Bail !
Si tu devais te décrire en tant qu’enfant, tu te décrirais comment ?
Wow… Curieux par dessus tout, mais timide. Et avec un côté clown que j’ai gardé pour cacher la timidité, je pense.
Je suis originaire du Luxembourg et j’ai grandi dans un petit village de quelques milliers d’habitants.
Ensuite, quel a été ton parcours ?
Rien de très conventionnel ! J’ai passé mon bac en Belgique. Comme on habitait très près de la frontière, ma mère a pensé qu’il valait mieux que j’aille à l’internat pendent mon adolescence. Par la suite, j’ai tout de suite commencé à travailler parce que je ne me sentais pas de faire de hautes études. J’ai commencé en étant enseignant remplaçant pour le ministère de l’éducation luxembourgeois. Pendant mes études, j’avais commencé une émission de radio. Je faisais de la musique moi-même, et j’ai été impliqué dans pas mal de projets musicaux avec différents groupes, que ce soit des groupes de R&B ou de Rap, etc. C’est une émission que j’ai gardée pendant 6 ans. J’ai découvert que je m’intéressais beaucoup au management, et j’ai décidé de poursuivre mes études à Paris pour devenir manager d’artistes en 2010. C’était plus une formation que des études. J’ai commencé à travailler dans des salles de concert, pour des sociétés de booking. J’ai continué dans le domaine de la musique et j’ai terminé à la SACEM, la société d’auteur et de compositeur de musique qui a également un bureau au Luxembourg, où j’ai travaillé pendant 5 ans. C’est en travaillant là-bas que je me suis rendu compte que j’avais pas mal de temps libre et que j’ai commencé à m’intéresser aux spiritueux, et au Rhum tout particulièrement.
En 2013 j’ai créer ma marque de Rhum arrangé d’abord, qui s’appelait «Zwazo liqueur des îles» qui été la première marque de Rhum arrangé luxembourgeoise, vendue au Luxembourg, en France et en Belgique. C’est également à cette période que j’ai créé La Confrérie du Rhum.
Par rapport à ta passion pour les spiritueux, tout a commencé par le Rhum ou les spiritueux en général ?
Ça a été assez rapidement dirigé vers le Rhum, en commençant par les rhums arrangés. tout simplement parce que j’aimais le fait de pouvoir créer quelque chose qu’on puisse après consommer. Je faisais pour moi et non dans le but de créer une marque. Pour la famille, puis pour les amis et ça s’est étendu «ah tu ne pourrais pas m’en faire pour mon voisin ?» . «Tu devrais les vendre». En écoutant les gens, je me suis dit qu’il y avait peut-être une opportunité et je me suis lancé dans la création de ma marque.
Cela fait 2 ans qu’on voit la tendance des rhums arrangés devenir vraiment plus courante, on peut dire que tu avais 6 ans d’avance sur ce qui se fait en fait ?
Quand j’ai commencé, les Rhums de Ced venaient de se lancer. On a commencé plus ou moins à la même période, c’est juste qu’on n’a pas eu les mêmes débouchés par la suite. On était en 2012 / 2013 quand même. On avait presque 10 ans d’avance.
Quelles sont tes activités actuellement ?
En dehors du côté administrateur de La Confrérie du Rhum, je suis ambassadeur de Rhum Depaz depuis 2 ans. Avant ça, j’avais été ambassadeur du Rhum Saint James également à l’occasion du 250e anniversaire, pour la partie internationale, puisque Stephen Martin lui était sur la France, et par la suite il a repris tous les volets ambassadeurs.
À côté de ça, il y a bien évidemment le podcast Le Single Cask qu’on a lancé en janvier dernier avec Jerry Gitany, Laurent Cuvier, ainsi que Roger Caroni. Et puis voilà, c’est déjà pas mal, je pense !
Les 5 dernières années, on organisait également l’ « Agricole Tour » avec Jerry Gitany. C’était une tournée des salons spécialisés dans le rhum, dont des Rhum Fests au niveau mondial dans lesquels on représentait, sur un stand commun, les rhums agricoles issus des Antilles françaises : Martinique, Guadeloupe, Guyane. On a commencé à le faire fin 2014. Et on l’a fait jusqu’en 2019. On s’est dit qu’on allait faire une pause en 2020 et finalement, vu ce qu’il se passe en ce moment … Ça a joué un grand rôle au niveau de nos réseaux, et ainsi faire connaître davantage les rhums agricoles partout dans le monde, et aider certains producteurs ou certaines marques à trouver des distributeurs.
Même si j’ai déjà mon idée, tu es plutôt rhum agricole que rhum de mélasse ?
Oui clairement ! Mais ça n’a pas toujours été comme ça. J’ai commencé avec des rhums arrangés. Mon palais a évolué tout simplement au fur et à mesure que j’en découvrais. Je ne suis pas fermé au rhum de mélasse, je reste tout de même curieux comme je disais en début d’interview, et je goûte à tout. Dès que j’ai l’occasion de goûter quelque chose, je vais le faire. Mais chez moi, à la maison, si je me prends un verre ça sera un verre de rhum agricole bien évidemment.
Te souviens-tu de la première bouteille de rhum que tu as dégusté ?
C’était un Rhum de mélasse très certainement. À l’époque où Diplomatico commençait à venir sur le marché européen. Mais ce n’était pas du Diplomatico, c’était du Nosy Be ! Un Rhum de Madagascar. Il y avait aussi un Plantation, édition 20e anniversaire. Ce sont les deux premières bouteilles que j’ai pu ouvrir, déguster et réellement apprécier.
15 ans plus tard, si tu les dégustais à nouveau ?
Ce n’est clairement plus ce que je bois. Encore que, goûter à nouveau le Nosy Be de chez Dzama, il avait ce petit coté pimenté qui me tenterait peut-être. Pour le Plantation 20e anniversaire, je pense qu’aujourd’hui je considérerais ça comme trop sucré à mon goût. Je ne pense pas qu’ils aient changé la recette depuis. Mais à voir, franchement je tenterai à nouveau.
Peux-tu nous parler un peu plus de La Confrérie du Rhum ? Comment est venue cette idée de confrérie ?
Pour faire simple, en 2012 / 2013, il n’y avait qu’un seul groupe d’amateurs de rhum qui existait sur Facebook : Ministry of Rhum. Un groupe géré par Ed Hamilton aux États-Unis. C’était un groupe essentiellement anglophone avec environ mille membres, à travers le monde qui discutaient rhum toute la journée. Je faisais partie de ce groupe, et en constatant qu’il y avait très peu de francophones, probablement de par la barrière de la langue, je me suis dit que ça serait une bonne idée de créer une version francophone de ce groupe-là. C’est ce que j’ai fait en créant le groupe Ministère du Rhum, c’était son premier nom. Suite à la création de ce groupe, j’ai été exclu du groupe anglophone. Je pense que Ed Hamilton à l’époque l’avait mal pris, qu’un deuxième groupe se mette en place. Donc, on a changé de nom pour appeler ça « La Confrérie du Rhum ». Puis ce groupe a grandi, grandi et le jour où on a dépassé le nombre de membres de Ministry of Rhum, exactement ce jour-là, Ed Hamilton m’a demandé en ami sur Facebook. J’ai vu ça un peu comme une reconnaissance. On a eu l’occasion de se croiser entre temps et de discuter. Aujourd’hui, c’est le groupe le plus fourni et le plus suivi qui existe sur les réseaux sociaux.
J’y suis aussi, et j’ai l’impression, dès qu’on parle de Rhum actuellement on revient sur La Confrérie du Rhum
De par la masse, on a peut-être un peu perdu en technicité avec beaucoup de questions récurrentes. On nous l’a reproché à un moment, et j’en suis pertinemment conscient. Malheureusement, les effets de masse ne facilitent pas toujours la gestion des choses. Il y a certains moments où ça m’était difficile de gérer tout ça. Il y a de petits groupes qui se sont créés en annexe de celui-là tout simplement parce qu’il devenait trop gros, plus assez technique, pour les amateurs plus expérimentés. Il y a aussi des groupes régionaux qui se sont créés. Pas mal de groupes qui ont essayé de devenir plus techniques ont réalisé également qu’en grossissant, ils étaient en train de tomber dans le même piège que nous, et de devenir très standard.
Beaucoup entrent dans le monde du rhum par des rhums que l’on pourrait appeler des rhums trafiqués. Penses-tu que c’est la bonne solution ?
Je pense que c’est la bonne solution parce que, de par mon expérience personnelle, je constate que beaucoup de gens ont commencé par là et ont finalement terminé, moi le premier, sur des rhums agricoles ou d’autres types de rhum, beaucoup moins trafiqués, disons, édulcorés. Donc, c’est une bonne chose, car ces produits servent clairement à rameuter les gens vers ce spiritueux et du coup ça leur évite d’aller boire autre chose comme du Mezcal, de la Vodka ou du Whisky. Bien sûr, je ne dis pas que ce sont de mauvais alcools, pas du tout. Mais si on doit rameuter les gens vers le rhum, c’est via ces produits-là, clairement.
Penses-tu que les cocktails à base de rhum sont une porte d’entrée également ?
Pour être tout à fait honnête, je ne suis pas un grand amateur de cocktail ! Le rhum est un ingrédient de cocktails depuis ses débuts. Malheureusement, pas toujours avec des rhums de haute qualité, mais depuis ça a toujours été un ingrédient principal de cocktail. Est-ce que ça a ramené des gens vers le rhum ? Je n’en ai personnellement pas l’impression.
On a même ce souci, quand on parle aux gens qui n’y connaissent rien : on parle de rhum et ils vont tout de suite dire, «oui c’est un truc pour faire les cocktails, ça ne se boit pas comme ça». Je pense que c’est contre-productif de par le travail qui a été fait par certaines marques de renommée mondiale qui ont justement un peu décrit le rhum comme un produit à cocktail, et rien d’autre ! Du coup, les produits de dégustation d’aujourd’hui sont totalement méconnus parce que beaucoup de gens ne s’y intéressent pas, en pensant que le rhum n’est un produit que pour les cocktails et rien d’autre.
Comment vois-tu le monde du rhum actuellement ?
Le monde du rhum évolue constamment et ne fait que grandir depuis maintenant 15 ans. On voit les chiffres qui augmentent chaque année ! Si l’on regarde les chiffres de vente de rhum dans le monde, ça ne fait que grandir, ça n’a pas chuté ou stagné à un seul moment. Ça, c’est impressionnant.
On a de nouvelles marques qui débarquent tous les jours. Aujourd’hui, on produit du rhum sur tous les continents : on en retrouve au Japon, en Thaïlande, en Australie en Afrique et même en Europe. À partir du moment où l’on peut distiller de la mélasse, importer de la mélasse et la distiller, on peut produire du rhum. On en retrouve produit au Danemark, en Allemagne, en Autriche, en Belgique et même en France. Donc c’est une bonne chose ! Ça évolue, on est loin de tourner en rond. Je dis que le rhum a encore de belles années devant lui. Malheureusement, le succès du rhum fait qu’il a tendance à suivre le chemin tracé par le whisky : c’est-à-dire augmenter les prix, devenir cher, voir parfois trop cher pour certains consommateurs qui ne s’y retrouvent plus.
D’où vient l’augmentation de prix ?
Il y a clairement un effet de spéculation. On retrouve des rhums sur des marchés parallèles, ou sur des marchés gris, que ce soit en ligne ou dans la vraie vie. Des collectionneurs qui s’y sont intéressés parce qu’au départ c’était justement abordable. Mais aussi via certains embouteilleurs indépendants, qui viennent du monde du Whisky, qui savent comment ça s’est passé avec le Whisky, et qui reproduisent le même schéma sur le rhum.
As-tu une ou des bouteilles vraiment dingues que tu as pu déguster ?
J’ai eu l’occasion de goûter pas mal de choses exceptionnelles, voire rares. Si l’on parle de rareté, ou de produits anciens, alors oui, un des exemples les plus mythiques que j’ai pu goûter : la cuvé Saint James 1885, le premier millésime dans le monde du Rhum que j’ai eu l’occasion de goûter à plusieurs reprises, voir d’autres millésimes de chez Saint-James ou de chez Trois Rivières. Ce sont toujours des expériences assez impressionnantes. En Belgique, j’ai eu l’occasion de goûter un rhum de mélasse, qui lui, datait des années 1860 et qui avait été conservé en dame-jeanne !
Après, est-ce que c’était les produits qui m’avaient le plus épaté gustativement ? Non, pas du tout ! Parce qu’à l’époque, on faisait des produits qui n’étaient pas faits pour la qualité, mais plus pour la quantité et faits de manière complètement différente d’aujourd’hui ! C’est toujours intéressant de goûter ce genre de chose. Mais, ce qui rend l’expérience intéressante, c’est de se rendre compte qu’on est en train de goûter un moment d’histoire.
Maintenant, si on parle de produit qui m’a éblouie gustativement, je reviendrais sur des choses plus récente, comme le Bally 1970, le Trois Rivières 1980, ou La Mauny XO. Une cuvée des années 90 qui, à mon avis, est sous-estimée.
Si tu as des conseils à donner à un amateur qui voudrait s’acheter une bonne bouteille, sans tomber dans des choses extraordinaires, pour constituer son bar, c’est quoi les éléments sur lesquels il faut qu’il s’attache plus que d’autres ?
Qu’il fasse complètement abstraction du Marketing, et complètement abstraction de ce qu’on lui dit. Le plus important c’est le goût au final. Il faut tout d’abord suivre son goût, faire confiance à son goût, et essayer de goûter avant d’acheter. Il faut aller à la rencontre de cavistes ou de professionnels lors de salons et essayer de goûter un maximum de choses, de découvrir ce qu’on aime. Si c’est des produits sucrés, édulcorés ou non, pas de problème, dans ce cas profitez-en, tant que ça dure. Et quand vous êtes prêts à passer à autre chose, vous passerez à autre chose.
Parle-nous de ton rôle d’ambassadeur pour Depaz.
Depaz est une marque très jeune, puisqu’à la base les rhums produits sur ce qui est l’habitation Depaz, étaient l’habitation Pécoul. Ce n’est devenu l’habitation Depaz qu’après l’éruption de la montagne Pelée en 1902. Les premiers rhums Depaz ont été distillés en 1917 au moment où Victor Depaz a construit la distillerie. On parle d’une marque qui a une centaine d’années. Ce qui est assez récent pour une marque de rhum qui a sa propre distillerie. Elle a été rachetée par Bardinet, puis la Martiniquaise. C’est une marque qui aujourd’hui souhaite se placer dans des rhums agricoles haut de gamme. C’est un produit purement caviste, mais qui va essayer de rentrer dans une démarche très haut de gamme, voir luxe.
Même au niveau de la production, en termes de vieillissement, Depaz ne va pas se contenter de vieillir ses rhums aux âges minimum définis par l’AOC Martinique. On va toujours survieillir légèrement plus longtemps les rhums, même si on va leur donner la même appellation. Je prends exemple sur le VSOP, un minimum 4 ans selon l’AOC, le VSOP Depaz va être au minimum de 7 ans ! Techniquement, c’est déjà un XO, mais on va continuer à le commercialiser comme un VSOP par ce que notre XO lui va être encore plus vieux.
On est une des seules maisons à détenir un château sur l’habitation. Un cadre absolument magnifique, et je pense que tout ça sont quelques raisons qui font de Depaz un rhum exceptionnel, en plus d’autres aspects techniques, on pourrait en parler pendant des heures !
Tu vas régulièrement sur place ?
J’habite à Berlin, et je vais assez régulièrement sur place, ou même en Martinique tout court pour des raisons autant personnelles que professionnelles, plusieurs fois par an. Là, j’en reviens d’ailleurs. J’y étais juste avant le confinement. J’essaie d’aller sur place le plus possible ne serait ce que pour voir toutes les nouveautés, tout ce qui est fait sur place. Pour me rendre compte des réussites et des difficultés qu’on peut retrouver dans les distilleries. En parlant aux gens, en parlant aux autres employés de la marque et de la distillerie. J’essaie de vivre avec la distillerie, de prendre ce style de vie, pour pouvoir par la suite en parler le mieux possible sur des salons ou lors d’interviews par exemple.
Pour ceux qui ne connaissent pas encore cette marque, par quelle bouteille conseilles-tu de commencer ?
J’ai un petit faible pour le XO. Si je prends tous les rhums agricoles connus actuellement sur le marché, le XO reste selon moi le plus doux et le plus accessible de tous les rhums agricoles. Parfois, on peut même le confondre avec un rhum de mélasse, tellement le produit est abordable et doux. Même un amateur de Rhum de mélasse pourrait se diriger à l’agricole en passant par ce fameux XO qui est accessible à tous et qui est un super produit !
Cette douceur vient du mode de vieillissement dans des fûts spécifiques ?
Sur le vieillissement, on est sur un assemblage de 8 à 10 ans, avec une partie qui a été vieillie dans des fûts de Bourbon, et une autre partie dans des fûts de Cognac. On va faire un assemblage des deux à la fin avec un ratio d’environ 80% de Bourbon et 20% de Cognac, et avec la petite touche de notre maître de chai, ça fait que ce produit a une rondeur vraiment incroyable et une longueur tout aussi incroyable.
On est en «interview confinement» . Quelle est ta bouteille préférée pour le confidemment ?
Je dois en choisir une seule ? Car j’en ai trois ! Et j’oscille entre ces trois depuis une semaine.
La première est la fameuse La Mauny XO, version des années 90. Un autre qui est un JM de 15 ans d’âge datant de 1987 qui était un cadeau qu’on m’a offert puisque c’est mon année de naissance. C’était le dernier de la collection. À l’époque, je collectionnais tous les Rhums de 87 et j’avais réussi à tous les avoir sauf celui-là. Il restait un mythe. On m’en avait parlé, mais je ne l’ai jamais vu, ni en photo ni en vrai. Un jour, ma chérie en allant chez son oncle me dit qu’il la. Elle a réussi à négocier avec lui pour pouvoir me l’offrir pour mon anniversaire et c’était le chaînon manquant dans toute la liste.
Et sinon, il y a le Saint-James 2003, sélection de La Confrérie du Rhum. Une sélection qu’on avait faite avec Saint-James qui est sortie en décembre dernier juste avant les fêtes de fin d’année. C’est un assemblage de trois fûts de 2003 qu’on avait sélectionné avec Marc Sassier à la distillerie. Il est sorti en brut de fût 59 degrés, à 950 exemplaires. J’ai réussi pour une fois à récupérer des bouteilles de La Confrérie pour moi que je compte garder. Toutes celles sorties précédemment, je n’ai jamais réussi à en conserver une seule !
Quelle est la première chose que tu comptes faire dès que le confinement sera levé ?
Très très bonne question, je n’en sais strictement rien.
En résumé :
article qui ne semble absolument pas neutre avec une belle promo déguisée, et si on parlait qu rôle et des ajouts de caramel ????….par exemple dans les fûts …… 🙂
L’article dans les questions est 100% neutre, après les réponses de Benoit, je ne peux pas juger n’étant pas dans sa tête…
Parlons du caramel avec plaisir. Pour quelle marque, avec quelles informations ?
L’AOP Martinique permet 2% de degré d’obscuration, c’est marqué dans le cahier des charges de l’AOP.