Aujourd’hui Georges a découvert une jeune illustratrice bourrée de talent : Georgia Richard. Son style, elle le tire de la ville, de ses rencontres et surtout de la vie qui l’entoure. Son ton est aigre-doux et ses dessins poétiques. Elle nous transporte dans une réalité mise en lumière parfois de manière très crue. En plus elle nous a fait l’honneur de nous faire un ForGeorges buvant une Heineken ! Tableau que vous pourrez retrouver à la soirée #Subroom !
On aime son trait délicat et son verbe acéré.
Georgia, dis-nous d’où vient ton talent !
G.R: Diplômée de l’Ecole supérieur d’art de Bretagne. J’ai découvert les multiples possibilités du dessin dans l’art contemporain, j’ai appris à travailler l’image et à affirmer mes choix par une approche pluridisciplinaire – gravure, sérigraphie, pao, édition, volume-.
J’ai associé mon cursus dans l’art contemporain à de multiples stages et workshops dans le domaine du graphisme, de la typographie et de la mode.
J’envisage mon travail comme artistique et lié à des modes de diffusion populaire: c’est l’illustration.
Le dessin c’est vivant, c’est le lien direct entre l’imagination et le papier. En ce sens, la création la plus folle à mon goût est le dessin animé. Les dessins animés de Bill Plympton ont été une révélation pour moi. J’ai eu la chance de le travailler à mon tour, de réaliser des clips musicaux, notamment au Mexique avec l’incroyable artiste Alejandro Magallenes.
Le dessin animé c’est aussi le gif, un format court et léger, à diffusion facile et rapide avec lequel je m’amuse beaucoup.
Mon dernier amour, c’est le storyboard. J’ai travaillé sur quelques pub et courts métrages. Je me suis imprégné de l’univers de réalisateurs comme Méryl Estragnat, avec en tête ces bande dessinée que j’aime tant, la sincérité d’Etienne Davaudeau et la grâce de Bastien Vivès pour ne citer qu’eux.
Chaque nouveau projet est un défi que j’accueille avec joie et passion.
Ces illustrations sont magnifiques, Bravo