Après notre première étape pour vous raconter les spécificités des whiskies Highland Park, il est temps pour nous de rencontrer celui qui incarne la marque à travers le monde depuis de nombreuses années : Martin Markvardsen, Brand Ambassadeur Global Highland Park. Un impressionnant gaillard, véritable descendant des Vikings,  qui a répondu à nos questions ! 

Il parait que du sang viking coule dans tes veines. Est-ce vrai ?

Tout à fait, du côté de mon père ! Nous pouvons remonter notre arbre généalogique depuis 850. Nous savons que vers 1050 et peut-être même avant, le nom de famille était Olufson. Mon grand-père s’appelait Olaf, mon arrière grand-père Oluf, et mon arrière arrière-grand-père Oleif… Ainsi de suite. Mon père s’appelle Ole, qui est, encore une fois, un dérivé d’Oluf. Et mon fils a obtenu la version moderne de ce prénom : Oliver ! Moi… .. eh bien je suis juste Martin !

Le nom Olufson a changé lorsqu’un membre de la famille s’est marié avec un homme du nom de Marquard. Cela sonne très français n’est-ce pas ?

Highland Park parle souvent de « Viking Harmony ». Comment la décrirais-tu ?

Nous aimons la « Viking Harmony » à Highland Park ! Et nos ancêtres aussi ! C’est la raison pour laquelle ils se sont installés sur ces îles impitoyables, battues par les tempêtes. Ils étaient à la recherche d’harmonie. Et ça correspond à un équilibre robuste. C’est le résultat minutieux d’un travail acharné, de sacrifices et d’un dévouement sans faille qui s’applique à nos whiskies pour créer des single malts distinctifs.

Cela se traduit dans les faits par monter une distillerie au bout du monde, et malgré les conditions difficiles, arriver à créer des whiskies harmonieux.   Cela passe par le malt qui est retourné à la main, jour après jour, pour obtenir le meilleur. Nous fabriquons nos fûts de la même manière que nos ancêtres vikings fabriquaient leurs drakkars. La tradition défie toujours les conventions. Notre « Viking Harmony » passe aussi par nos tourbières vieilles de 4 000 ans, 4 mètres dans le sol, que nous creusons pelle après pelle… avec seulement l’utilisation occasionnelle d’une pelle mécanique lorsque plus de force est nécessaire.

Rien qui ne vaille la peine n’est atteint facilement. Et si vous appréciez cette qualité, alors servez-vous un verre de Highland Park et levez votre verre à ce qu’il contient ! 

Tu as également les insignes de Highland Park tatoué sur le corps ?

J’ai l’amulette de Highland Park tatouée près de mon cœur. Ceci pour montrer ma passion et mon dévouement à cette marque et aux personnes derrière cette marque !
Je suis tombé amoureux de l’histoire qu’il y a derrière la fabrication de ce whisky et des gens qui le fabriquent. Mais aussi de la fierté qu’ils ressentent encore de nos jours. Mon premier amour pour Highland Park remonte à 1999. J’ai eu la chance de déguster un Highland Park 18 ans. Cela m’a complètement époustouflé. C’était, et cela reste encore aujourd’hui, le meilleur whisky que je n’ai jamais dégusté !

Ensuite, j’ai commencé à lire sur Highland Park et les Orcades. Mais aussi sur leur histoire commune qui est fascinante. Après ma première visite aux Orcades en 2002, je n’ai jamais regardé en arrière… Je suis encore à ce jour complètement amoureux de cette marque, des gens, et de la région des Orcades.

Peux-tu nous décrire comment est la vie en ce moment à la distillerie ?

La vie aux Orcades est un peu différente de celle du reste de l’Écosse. Les Orcades sont avant tout un groupe de 70 îles. Les îles des Orcades ont été sacrées « meilleur endroit où vivre en Écosse » pour la huitième année consécutive selon l’enquête sur la qualité de vie de la Bank of Scotland 2020.
En raison du Golf Stream, le climat est très différent de celui de l’Écosse continentale. Les hivers sont assez doux et les étés plutôt frais. Mais, il y a le vent … Ce vent venant de l’Océan Atlantique et de la mer du Nord qui est très dramatique ! Mais c’est ce qui forme les Orcades et ses habitants, où 1 habitants sur trois à de l’ADN viking.

Si je te dis Highland Park 12 ans, 18 ans, et 21 ans. Quelle est la dégustation idéale pour chacun ?

Si je devais te décrire ces 3 bouteilles en quelques mots, ce serait : équilibrés, complexes, doux, fruités, délicatement tourbés. LES MEILLEURS !

Highland Park 12 ans : n’importe où et avec n’importe qui tout en écoutant Bruce Springsteen.
Highland Park 18 ans : pareil, n’importe où. Mais de préférence aux Cliffs on Yesnaby dans les Orcades avec des amis des Highlands tout en écoutant le bruit du vent.
Highland Park 21 ans : n’importe où, mais de préférence à la Eunson Room de la distillerie Highland Park avec les personnes qui y travaillent tout en écoutant les histoires de l’équipe.

Je pense honnêtement qu’il y a un moment et un endroit pour chacune de ces bouteilles, et j’adore écouter de la musique en buvant Highland Park. Mais je reste persuadé que Bruce Springsteen est le meilleur accord musical avec un Highland Park !

Pour nos lecteurs qui souhaiteraient visiter les Orcades, que nous conseilles-tu ?

Je pense que toute l’année est géniale pour visiter les Orcades. Elles ont tout pour plaire ! 
L’hiver est dramatique et fascinant. Au printemps, les Orcades deviennent plus brillantes et la vie commence à fleurir. Les étés sont tout simplement incroyables, avec une bonne ambiance, mais aussi beaucoup de touristes. 
Puis l’automne arrive.  Une période charmante avec de nombreux festivals, la luminosité qui commence à baisser.

Il y a beaucoup de choses à voir aux Orcades. Des lieux historiques comme Maeshowe Chambered Cairn, une sépulture préhistorique qui date d’au moins 2500 avant JC.

Skara Brae, un site archéologique sur la rive sud de la baie O’Skaill. C’est un village néolithique  – l’un des sites antiques les plus visités des Orcades – et considéré par beaucoup comme l’un des monuments préhistoriques les plus remarquables d’Europe .
Le Cercle de Brodgar est un anneau mystérieux en pierre datant de l’âge de bronze.  
Orphir Round Kirk. Construit à la fin du 11e, début du 12e siècle, l’Orphir Round Kirk aurait été construit par Earl Hakon. Il est dédié à Saint-Nicolas, sa conception a été inspirée par l’église du Saint-Sépulcre de Jérusalem.


Les falaises de Yesnaby se trouvent sur la côte ouest des Orcades, cet endroit sauvage offre une vue imprenable sur la mer. S’il y a du vent d’ouest, vous pouvez vous attendre à voir d’énormes vagues s’écraser sur les falaises. Mais par temps plus calme, c’est un paradis pour les amoureux de la nature, pour observer des fleurs sauvages et de nombreux oiseaux de mer.

La cathédrale St Magnus, «la lumière du nord», est l’un des bâtiments les plus emblématiques des Orcades. Cette magnifique cathédrale romane, faite de grès rouge et jaune, a été fondée en 1137 et sa construction a pris environ 300 ans !

Enfin, la distillerie HIGHLAND PARK ! C’est la distillerie de whisky écossais single malt la plus septentrionale d’Écosse, et l’une des plus anciennes, fondée en 1798… ​​.. Tout simplement le meilleur endroit et la meilleure distillerie du monde !

Bouteilles Highland Park 12 ans , 18 ans et 21 ans

La dégustation Highland Park

Je ne sais pas vous, mais Martin nous a donné très envie de déguster Highland Park. Au programme Highland Park 12, 18 et 21 ans !

Highland Park 12 ans

Commençons par Highland Park 12 ans qui fait preuve de complexité et de richesse. Une combinaison parfaitement équilibrée avec des saveurs fruitées (poire, pomme, banane). En y ajoutant un trait d’eau, les saveurs fruitées exultent. On peut percevoir légèrement le sherry et enfin le tourbé aromatique qui finit de nous transporter dans les Orcades.
Une entrée dans le style Highland Park avec un whisky facile à appréhender.

40 % alc.
Prix : 45 euros.

Disponible en caviste.

Bouteille Highland Park 12 ans dégustation

Highland Park 18 ans

Après ce tour de chauffe plus que satisfaisant, place aux choses sérieuses avec ce whisky qui déchaîne les passions et glane toutes les médailles sur son passage. C’est d’ailleurs l’un des whiskies les plus récompensés au monde. C’est rarement bon signe de commencer une dégustation en sachant tout cela. Trop de superlatifs amènent généralement à la déception, mais il faut avouer : quelle claque ! Highland Park 18 ans provient d’un assemblage composé de 40% de fûts de sherry et 60% de fût de bourbon. La plus importante de fûts de sherry par rapport aux autres whiskies de la gamme. 

À la dégustation, c’est une magnifique caresse fleurie avec des notes d’orges maltées. C’est riche et gourmand avec une finale sur les épices, et la perception de la tourbe. Chaque gorgée nous fait découvrir de nouvelles saveurs qui viennent s’additionner comme autant de plaisir. 

43 % alc.
Prix : 150 euros.

Disponible en caviste.

Bouteille Highland Park 18 ans dégustation

Highland Park 21 ans – August 2019

Nous passons au plus âgé de notre dégustation. Le changement est déjà visible au niveau du packaging avec son magnifique coffret massif à l’inspiration viking.
Pour cette édition « Août 2019 », six fûts de chêne européen de Sherry de premier remplissage, quatre fûts de chêne américain de Sherry de premier remplissage et cinq fûts de deuxième remplissage ont été utilisés. Un assemblage qui change pour chaque release (la dernière est Novembre 2019) . Le petit bonus qui fait la différence : le coffret qui se transforme en porte bouteille pour la mettre en exergue lors de la dégustation.

Les notes de noix de muscade se mélangent avec le gingembre, mais aussi des notes d’orange. Le fruité apparaît avec des notes de poire et une pointe de vanille façon dessert. Un travail des fûts qui nous donnent un whisky tout en intensité, maitrisé, très élégant, rond et avec toujours cette tourbe aromatique en fin de bouche. 


August 2019 release
46 % alc.
Prix : 340 euros
Disponible en caviste

Bouteille Highland Park 21 ans dégustation

Author

Fondateur de ForGeorges - plus de 1 000 bars testés à travers le monde - prend autant de plaisir à tester un nouveau bar, que déguster un spiritueux ou un verre de vin en bonne compagnie ! Spécialiste de la loi Évin et dénicheur de bonnes idées et innovations pour les marques d'alcool ! Son cocktail préféré ? Tous à partir du moment où ils font passer un bon moment (mais ne crache jamais sur un old fashioned bien réalisé ! ). Auteur des livres : Le Whisky C'est pas Sorcier, Le Rhum c'est pas sorcier et Les Cocktails c'est pas Sorcier, aux éditions Marabout et traduits en plusieurs langues (Anglais, chinois, japonais, russe, italien, néerlandais...) Auteur des livres : Le Whisky C'est pas Sorcier, Le Rhum c'est pas sorcier et Les Cocktails c'est pas Sorcier, aux éditions Marabout et traduits en plusieurs langues (Anglais, chinois, japonais, russe, italien, néerlandais...)

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