Premiers jours de l’année, et donc passage obligé par les voeux de bonne année. Mais avant, un grand merci à vous, de nous lire. L’aventure dure depuis longtemps et vous n’avez jamais été aussi nombreux à nous lire. Cela fait plaisir !
On souhaite que l’année 2017 soit une très belle année pour vous, que les succès s’enchainent et que vous consommiez toujours de meilleurs cocktails, de meilleurs vins et de meilleurs spiritueux !
En 2016 :
Si l’on revient sur l’année 2016, c’est justement l’inverse qui semble se passer avec de grands groupes internationaux en panne d’idées qui recyclent leurs anciens produits phares, ou lancent de nouveaux produits non assumés (« ne dites pas que c’est notre groupe qui produit ça »). C’est triste, mais vous faites fausse route ! Le consommateur a le droit et l’envie de savoir d’où vient son produit, comment il est fait et surtout, veut revenir à des vrais bons produits.
Une envie de bobo ? Point du tout. Le phénomène devient global et ce n’est pas pour rien que des marques plus discrètes (Plantation Rum par exemple), arrivent à sortir du lot. Simple coup de bol, ou effet de mode diront les jaloux. Mais il suffit de s’intéresser deux secondes au parcours de son dirigeant pour voir que la passion, l’amour du risque, sa conviction et sa persévérance ont payé. Et c’est bien parti pour durer !
Un manque cruel de vision !
Donc au lieu d’avoir des gens au chaud dans leurs bureaux qui ne savent même comment le produit est fait, à qui l’ont doit montrer patte blanche pour les approcher et avoir le droit de leur parler, Georges aimerait vraiment que les choses bougent ! Que la qualité et l’innovation redeviennent des basiques chez tous les producteurs d’alcool. Pourquoi Paul Ricard a-t-il fondé un grand groupe ? Que l’on finisse le nivellement par le bas qui au final aura raison de toute la profession !
Et enfin un grand coup de gueule. Que l’on embauche enfin des gens qui connaissent la loi Evin ! Je ne citerai pas l’exemple d’une grande marque de Whiskey qui m’a contacté pour faire gagner des bouteilles, ou un grand magazine français qui fait gagner des cartons de Champagne … Qui est en faute ? Le média qui ne connait pas la loi Evin, l’agence RP qui propose cette opé malgré tout ou la marque qui est responsable de ce qui se fait ? Tout le monde mon capitaine ! Et c’est à cause d’un comportement aussi irresponsable que l’on se retrouve avec une loi Evin toujours plus restrictive et des services juridiques aux aguets qui freinent toute créativité en France !
Et Paris ?
Concernant les bonnes nouvelles, la scène cocktail parisienne garde sa bonne dynamique : de nombreuses ouvertures de qualité, des gens de plus en plus éduqués à consommer mieux (bientôt la fin du Mojito avec trop de sucre et un mauvais rhum?) et une offre en province qui s’améliore continuellement. Encore quelques années, et la France n’aura guère a envié Londres ou New York !
Enfin en 2017, on aimerait que tous les acteurs de la filière vins et spiritueux prennent le problème de l’écoresponsabilité au sérieux ! Que les interprofessions et autres groupements arrêtent leur magouille avec les industries chimiques. Que les politiques légifèrent aussi ! Plus de biodynamie dans les vignes, moins de pesticides dans l’orge ou le maïs qui deviendra votre whisky. Car même si c’est surement moins mauvais pour nous, c’est surtout meilleur pour la terre qui servira encore à produire des alcools pour les générations futures !
Santé, bonheur !