Si en ce moment les bars sont à l’arrêt, il y a bien un compte Instagram qui ne connaît pas la crise : Balance ton Agency. Un compte Instagram qui permet aux victimes des agences de communication de « balancer » leurs mauvaises expériences aussi bien des cas de harcèlement sexuel, que moral. Le tout de manière anonyme. Un compte qui nous interpelle, car plusieurs agences qui travaillent avec des marques d’alcool se font épingler.

Une parole qui se délie et des questions qui se posent.

Car en tant qu’ancien d’agences de communication, Georges reconnaît assez bien les faits exposés. Des faits qui sont connus parfois depuis bien longtemps, dans le milieu. En 2020, le monde bouge. Parfois en mal, parfois en bien. Chacun est libre d’en penser ce qu’il veut. Mais ce compte apporte une nouveauté, faire sortir ce qui n’était pas visible aux yeux de tous, et surtout des marques !

Car quand une agence se fait afficher sur ce compte pour un cas de « maltraitance morale« , on peut laisser la place au doute. Une personne aigrie qui pourrait profiter de l’anonymat pour se venger, ou descendre une agence concurrente. Quand les témoignages sont par dizaines, avec des temporalités différentes, et des précisions qui ne laissent guère la place au doute, cela pose un problème majeur. Il y a une justice en France, c’est vrai. Mais quiconque s’est confronté un jour à la justice française sait qu’il vaut souvent mieux caler l’affaire et passer à autre chose, que d’aller y risquer d’y perdre son slip, sa réputation et des milliers d’euros en frais de justice.

Les annonceurs ont leur rôle à jouer dans tout cela.

La crise a bon dos pour tous. Mais les marques ont leur rôle à jouer dans tout cela. Et si l’on vous en parle aujourd’hui, c’est que plusieurs marques d’alcool sont représentées par ces agences épinglées aujourd’hui sur ce compte Instagram.

Peut-on vraiment, quand on est une marque qui clame des valeurs RSE, respectueuse de l’humain auprès du grand public, faire l’autruche lorsqu’il s’agit de la santé des êtres humains qui travaillent pour ces mêmes marques ? Les demandes de boycotte envers ces agences se succèdent sur les réseaux sociaux.

En tout cas, une crise est toujours un mélange entre un danger et des opportunités. Il serait grand temps que les annonceurs utilisent cette crise pour en tirer des opportunités. S’intéresser aussi davantage aux agences avec lesquelles elles travaillent. Les faire évoluer quand c’est nécessaire. Ou se diriger vers des agences qui appliquent déjà des valeurs. Il en ressortirait des bienfaits sur les marques d’alcool représentées : plus de créativité, plus d’engagement, une valeur ajoutée, ainsi qu’un affect plus fort. Que du bonus quoi. 

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Fondateur de ForGeorges - plus de 1 000 bars testés à travers le monde - prend autant de plaisir à tester un nouveau bar, que déguster un spiritueux ou un verre de vin en bonne compagnie ! Spécialiste de la loi Évin et dénicheur de bonnes idées et innovations pour les marques d'alcool ! Son cocktail préféré ? Tous à partir du moment où ils font passer un bon moment (mais ne crache jamais sur un old fashioned bien réalisé ! ). Auteur des livres : Le Whisky C'est pas Sorcier, Le Rhum c'est pas sorcier et Les Cocktails c'est pas Sorcier, aux éditions Marabout et traduits en plusieurs langues (Anglais, chinois, japonais, russe, italien, néerlandais...) Auteur des livres : Le Whisky C'est pas Sorcier, Le Rhum c'est pas sorcier et Les Cocktails c'est pas Sorcier, aux éditions Marabout et traduits en plusieurs langues (Anglais, chinois, japonais, russe, italien, néerlandais...)

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