On vit une sale période pour tous : des barmen qui se retrouvent avec des établissements fermés (mais des charges qui continuent), des petites marques qui se trouvent sans salon pour se faire connaître et vendre leur produit, et de plus grosses marques qui vendent moins… Il y a un autre secteur qui morfle bien en ce moment, c’est la presse, et encore plus la presse spécialisée. On va vous parler de notre cas à ForGeorges.
Est-ce qu’on passera l’été… ?
Pas de bol pour ForGeorges. Cette année était partie pour être une très bonne année. Mais, l’épidémie fait qu’on se retrouve avec plus de 80% de notre chiffre d’affaires de l’année qui s’évapore. Les projets devaient dans un premier temps être reportés, mais se retrouvent pour la plupart annulés… Pour ne rien arranger, les temps de règlement des factures précédentes s’allongent indéfiniment.
C’est tout le paradoxe de cette crise : on n’a jamais autant eu de visiteurs sur ForGeorges. Mais, on n’a jamais eu aussi peu de clients. Apparemment, le patron de TF1 ou Canal + disait la même chose, il y a quelques jours dans un magazine économique. Sauf que nous, nous n’avons pas la trésorerie d’une multinationale…
Et quand des initiatives se mettent en place pour soutenir les bartenders via les marques, que des aides arrivent pour aider la presse régionale ou nationale, la presse spécialisée se trouve coincée entre les deux.
D’autant plus que la presse spécialisée est doublement impactée : une grande partie des recettes provient des annonceurs. Ces mêmes annonceurs qui sont en train de couper leurs budgets media. Combien passeront l’été… ?Pour ceux qui proposent un abonnement, n’hésitez pas à vous abonner. C’est le bon moment pour lire, et les soutenir par la même occasion.
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