À Cannes, on déroule le tapis rouge pour les stars – mais dans les verres, c’est Emanuele Balestra qui met la vraie claque visuelle et gustative. Exit les cocktails vus et revus : pour la 78e édition du Festival, le magicien du shaker et directeur des bars du Majestic sort le grand jeu avec le Ceramic Carpet. Et non, ce n’est pas un accessoire déco.
Cocktail haute couture
On parle ici d’un cocktail couture, de ceux qui ne se contentent pas de vous rafraîchir – ils vous racontent une histoire. Une tequila Don Julio Reposado en base. Pour le reste ? C’est de l’orfèvrerie botanique. Emanuele Balestra infuse son soda maison avec des feuilles de mandariniers et des roses Centifolia cueillies à la main (rien que ça), en pleine floraison. Un duo floral et tonique qui pourrait presque se porter en parfum. Et ça tombe bien : il en a justement créé un, comestible s’il vous plaît, à base de mandarine verte et de rose Centifolia. Cannes, mais version mixologie.
Ceramic Carpet
Et puis, il y a le verre. Pas n’importe quel tumbler ennuyeux, non : une pièce de céramique artisanale signée Tino Aiello, maître potier de Vallauris, qui collabore avec Balestra comme d’autres font des duos mode haute couture. Les teintes ? Vert, orange, rose – un clin d’œil aux ingrédients. Le toucher ? Parfaitement étudié pour tenir dans la main sans faire fondre la glace trop vite. Un bijou de design qui va jusqu’à passer au congélo à -20 °C pour garder le précieux élixir bien au frais.
Le résultat ? Une œuvre d’art à siroter, star d’un festival où le bon goût ne se limite pas au tapis rouge. Chapeau, Balestra. Ou plutôt : santé !