OK rien que de dire cette phrase nous arrache la bouche. Mais s’il y a bien un sujet sur lequel on ne peut pas rigoler, c’est sûrement quand il y a la vie d’êtres humains en jeu. 

La France adore ses bars et ses restaurants. Des lieux de vie dans lesquels on se sent bien. Des lieux de vie où l’on s’amuse, où l’on drague, où l’on danse. Et aujourd’hui, c’est un peu les boules avec ce qu’il se passe. Faut-il faire l’autruche ? Minimiser ce qu’il se passe ? Car pour les patrons de bars, c’est bien l’aspect économique qui va être le plus dur pour eux. Comment se permettre de fermer boutique alors que les charges vont continuer à tomber, que les prêts continueront de courir ? Sans compter que quelques vautours vont se permettre des combines pour récupérer quelques billets de plus… 

Mais peut-on se permettre de laisser ouvert ? La question se pose de façon simple et honnête. Regardons ce qu’il se passe en Italie, et en Belgique. Ok nos systèmes de santé ne sont pas les mêmes. Mais les courbes épidémiologiques et le virus restent les mêmes. Dans ces temps de crise où l’irrationnel, l’intox et la panique côtoient et cachent souvent la vérité, reposons-nous sur les chiffres et sur du concret. Voulons-nous vraiment le chaos puis le bloc out qui se passe en ce moment en Italie ? Peut-on juste se le permettre ? Nous ne pourrons pas dire que nous ne le savions pas. Vaut-il mieux faire le dur effort pendant quelques semaines, ou mois, et ensuite retourner tous ensemble dans les bars faire la fête comme avant ? 

Et si au lieu de fermer les bars, on adaptait ces lieux de vie ?

En passant devant « Chez nouilles » dans le 11e arrondissement, j’ai été épaté par leur façon de revoir les choses. Et de s’adapter à une situation qui est imposée. Une pancarte « Vente à emporter seulement« . La salle fermée. Un serveur qui porte un masque, même s’il n’est pas malade. Du gel hydroalcoolique en évidence sur le comptoir.  

Vous pensez que ça fait peur aux consommateurs ? Pas du tout, ça les rassure. Et il y avait queue (bien espacée d’un mètre les uns des autres).

Est-ce applicable au milieu du bar ? Oui sûrement. Un bar à Milan le proposait déjà avant la crise. Ne pourrions-nous pas pousser l’expérience plus loin ? Que les bars proposent leur playlist que l’on pourrait retrouver à la maison. Car pourquoi va-t-on dans un bar ? Pour un bon drink et une ambiance. Pourrions-nous pousser plus loin et faire en sorte que les gens puissent converser ensemble ? Que l’on puisse faire des visios-conférences avec les bartenders pour rigoler avec eux ? Bref, ce sont des idées poussées à la va-vite, mais il y a urgence à réfléchir et à se poser concrètement sur le sujet pour ne pas disparaître. Être dans l’action, plutôt que de subir. 

Georges sera toujours du côté des bartenders. On vous aidera toujours au maximum que l’on peut. Vous pouvez dire que c’est facile de parler. Je vous rassure, on connaît le sujet. On a perdu 80% de notre chiffre d’affaires en quelques jours… 

Si vous poussez des idées comme ça, dites-le-nous afin que l’on puisse le dire au plus grand monde, et de vous aider comme nous le pourrons. Mais surtout, ne lâchez rien. On est tous dans le même bateau… 

Je termine par la fin du post de Romain Llobet qui a des mots très justes sur Facebook (que nous ne pouvons pas partager car son post est en privé ) :

« Stay strong, protect your guest and neighbors.
Protect your family and staff, protect your business. »

Edit : on va mettre ici toutes les bonnes idées.

Author

Fondateur de ForGeorges - plus de 1 000 bars testés à travers le monde - prend autant de plaisir à tester un nouveau bar, que déguster un spiritueux ou un verre de vin en bonne compagnie ! Spécialiste de la loi Évin et dénicheur de bonnes idées et innovations pour les marques d'alcool ! Son cocktail préféré ? Tous à partir du moment où ils font passer un bon moment (mais ne crache jamais sur un old fashioned bien réalisé ! ). Auteur des livres : Le Whisky C'est pas Sorcier, Le Rhum c'est pas sorcier et Les Cocktails c'est pas Sorcier, aux éditions Marabout et traduits en plusieurs langues (Anglais, chinois, japonais, russe, italien, néerlandais...) Auteur des livres : Le Whisky C'est pas Sorcier, Le Rhum c'est pas sorcier et Les Cocktails c'est pas Sorcier, aux éditions Marabout et traduits en plusieurs langues (Anglais, chinois, japonais, russe, italien, néerlandais...)

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Eric Sendra
4 années il y a

Comme beaucoup d’autres idées et réflexions qui vont s’ouvrir par cet épisode… Bravo pour le relais ForGeorges

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