Death by a burrito : la catastrophe

C’était plein d’entrain que Georges avait proposé à ses amis de tester la nouvelle adresse dont tout le monde parle actuellement, Death by a burrito, dans le 11eme arrondissement de Paris. A peine arrivé, le lieu est déjà bondé. Preuve de son effervescence actuelle. La serveuse nous indique qu’il sera possible de revenir dans 1h30. Mais qu’elle n’est pas sure. Finalement une table se libère donc ça semble bon. Mais finalement dernier retournement, ce n’est pas possible. Pas de problème, nous allons donc diner ailleurs et reviendront pour les cocktails. La partie qui nous intéresse le plus.

Nous voici donc de retour 2 h plus tard. L’endroit est toujours aussi bondé… Mais en plus maintenant, la musique est forte. Vraiment forte. Pour un endroit aussi petit et où il est impossible de danser c’est étrange. Et dommage car l’ambiance musicale est sympa.

On se dirige vers la carte. Les prix des cocktails sont à 12 euros et tous les cocktails sont à base de mezcal ou de tequila. Quelques longues minutes plus tard lorsque le barman prend enfin notre commande, un shot de mezcal nous est offert. Ok pourquoi pas. C’est plutôt sympa. Mais c’est ensuite que les choses se passent moins bien.

Par pitié faites des bons cocktails, pas des shows

Le barman semble d’humeur à assurer le show mais avec un taux de réussite assez approximatif. D’autant plus lorsqu’il essaye de faire passer le glaçon derrière lui et rate le shaker. Le glaçon vient donc s’échouer sur le shot de mezcal, qui se renverse à son tour sur la carte bleue et le sac de l’amie de Georges… Bon ça peut arriver on lui excuse. Lorsque les approximations durent le reste de la soirée… c’est plus fâcheux. Ne fait pas du flair qui veut !

Mais Georges devient un peu plus énervé lorsqu’il voit la préparation de son cocktail : le bandito high ball. Tequila, liqueur de banane, Don benedictine, Dry Ginger Ale. Oui il est bien marqué Dry Ginger Ale, et non Canada Dry comme il a été sorti du frigo. Et le coup des bananes Haribo pour clôturer le cocktail, était-ce nécessaire ? Merde à 12 Euros le cocktail on s’attend au moins à un très bon cocktail. Ou alors à un lieu qui en vaille l’expérience. Malheureusement le cocktail de Georges était fade, sans caractère. Et ceux de ses amis aussi. Enfin pour en discuter, il a fallut sortir du bar vu que se parler à l’intérieur était mission quasi impossible.

Il y a bien un emballement médiatique autour de death by a burrito. Mais on espère que la partie gastronomique est bien supérieure à celle des cocktails. Et que la partie bar était en dessous de son niveau habituel ce soir là.
On repassera pour vérifier.

Death by Burrito
4 rue de la Fontaine au Roi,
75011, Paris, France

 


 

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Fondateur de ForGeorges - plus de 1 000 bars testés à travers le monde - prend autant de plaisir à tester un nouveau bar, que déguster un spiritueux ou un verre de vin en bonne compagnie ! Spécialiste de la loi Évin et dénicheur de bonnes idées et innovations pour les marques d'alcool ! Son cocktail préféré ? Tous à partir du moment où ils font passer un bon moment (mais ne crache jamais sur un old fashioned bien réalisé ! ). Auteur des livres : Le Whisky C'est pas Sorcier, Le Rhum c'est pas sorcier et Les Cocktails c'est pas Sorcier, aux éditions Marabout et traduits en plusieurs langues (Anglais, chinois, japonais, russe, italien, néerlandais...) Auteur des livres : Le Whisky C'est pas Sorcier, Le Rhum c'est pas sorcier et Les Cocktails c'est pas Sorcier, aux éditions Marabout et traduits en plusieurs langues (Anglais, chinois, japonais, russe, italien, néerlandais...)

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